jeudi 3 août 2023

03/08 Départ pour la France

Dernier jour, dernières crêpes au Nutella. 

Journée de transport, taxi, vol Quito-Madrid puis vol Madrid-Paris, puis trajet jusqu’à montparnasse et train pour Nogent-le-Rotrou.


 

FIN DU BLOG pour ce voyage !

Pas grand chose à dire aujourd’hui alors pour finir un florilège d’anecdotes

BUS
Les bus n’ont souvent pas d’arrêt fixe. Il faut être sur le trajet et héler le chauffeur. Il y a toujours 2 personnes dans le bus, le chauffeur et l’assistant. Sa mission est de se pencher par la porte ouverte et de crier la destination.
C’est lui aussi qui collecte l’argent. D’ailleurs c’était assez surprenant au début, mais on monte sans payer et c’est souvent plusieurs minutes plus tard qu’il va passer pour être payé.
Ici le chauffeur et l’assistant sont payés au pourcentage collecté dans le bus.


ONE  DOLLAR
C’est la phrase que nous avons le plus entendu. One dollar, one dollar, one dollar. C’est en quelque sorte le crie de ralliement des vendeurs ambulants. Ils ont tous quelque chose à vendre et c’est souvent 1$ le prix
 

TAXI
Il y a un bouton rouge d’urgence dans les taxis. Cela déclenche un appel automatique vers la police.
 

TOILETTES
Attention ! Une chose importante à savoir ici c’est qu’on ne jette pas le papier dans la cuvette. Dans quasi tous les hôtels et les restaurants il y a un panneau qui demande à ce qu’on jette le papier dans la poubelle
 

MINI TAILLE
On voit bien qu’ici la moyenne de taille est plutôt basse. Que ce soit dans les parcs de jeux quand on teste les machines, quand on s’assoie dans les bancs, le pédalo, les lavabos qui sont ridiculement bas, tout est trop bas pour moi. Par contre c’est idéal pour Mathilde !
 

SÉCURITÉ
On nous en parle souvent. Les chauffeurs de taxi, les gens dans les rues, on nous a dit au moins une dizaine de fois de faire attention à nos affaires, qu’il y a des voleurs, de ne pas sortir la nuit. Ça se traduit aussi par des gardes, des vigiles dans les restaurants, les centres commerciaux, les parcs, devant les distributeurs de billets.
Nous n’avons rien vu en terme d’insécurité, mais on se méfie, et on surveille toujours nos affaires.
 

PLASTIQUES
Ici c’est toujours le royaume du plastique. On nous propose systématiquement un sac plastique lorsqu’on fait un achat. Les vendeurs ambulants enrubannent les fruits dans un film plastique, etc…
 

LES PRIX
Il y a souvent deux tarifs dans les sites touristiques : celui pour les équatoriens et pour les autres. On vous laisse deviner qui paie environ 3 fois plus cher. Et bien sûr c’est pareil quand on achète quelque chose puisqu’il n’y a aucun prix affiché.

Quito - 02/08

Ce matin nous parcourons à pied le plus grand parc de Quito. C’est immense, et on le parcourt pendant plus de 2 heures. On s’arrête dans plusieurs aires de jeux, et on se balade au milieu des grands arbres. C’est étonnant d’avoir un si grand parc dans Quito. On est loin de tout ici.

 



Après cette balade, on prend un taxi vers le centre. On mange (c’était vraiment pas terrible!) et nous faisons un tour au marché artisanal. Cela change d’Otavalo, pourtant bien plus réputé. Ici on a une dizaine d’allées couvertes, avec des boutiques à l’intérieur. Il y a moins de vendeurs qu’à Otavalo mais finalement il y a plus de choix ici. Bien sûr, le best-seller reste le poncho présent dans une boutique sur trois.
18h bowling dans notre résidence. C’est incroyable, il y a deux pistes avec tout l’équipement. Les chaussures, un large choix de boules, l’ordinateur pour comptabiliser les scores et les afficher à l’écran.


Pour terminer la soirée, nous allons sur la terrasse de l’immeuble. Il y a des canapés, un barbecue, des tables et une vue incroyable sur la ville.




mercredi 2 août 2023

Quito - 01/08/2023

 Les filles commencent la journée par la désormais traditionnelle crêpe au Nutella, tandis que Céline nous a préparé des toasts grillés, bacon et oeufs. Un régal !
Nous prenons un taxi pour retourner dans le vieux Quito. Nous allons à la plaza Grande et cette fois nous commençons par la visite de la cathédrale. De belles peintures sur les voutes, de la marqueterie au plafond. C’est une très belle cathédrale.
On y trouve la tombe de José Antonio de Sucre. Un des militaires ayant libéré l’Amérique du sud de l’empire espagnol.
Dans le musée de la cathédrale on trouve les portraits peints de tous les cardinaux ayant oeuvrés dans cette église.
Puis nous montons sur le toit ! 


Le chemin se fait par un passage très étroit. Seule Mathilde peut tenir debout, les autres nous avançons courbés. On monte un escalier en colimaçon, on passe dans un étroit couloir et ensuite il faut se contorsionner pour passer entre des barres de fer et accéder au toit.


La vue est très belle. On a d’un côté les domes de la cathédrale et de l’autre la vue sur la Plaza grande et sur les hauteurs de Quito.

à 11h30, nous redescendons sur la place et cette fois c’est la bonne nous assistons à la relève de la garde. La police, les militaires affluent et la rue devant le palais présidentiel est libérée. Cela commence par les cavaliers qui avancent au trot. Ils portent une lance avec un fanion aux couleurs de l’équateur.

Puis c’est la fanfare qui entre en action, fait un petit tour dans la Plaza Grande et retourne devant le palais.
Enfin arrive la garde, une trentaine d’hommes à pieds, portant leur lance. On assiste à la passation. Un garde transmet son épée. Le nouveau responsable de la garde, déclare qu’il protégera le président au péril de sa vie.



Pendant tout ce temps, la télévision locale est là et filme l’évènement. En parallèle sur la place, il y avait une manifestation avec une vingtaine de personnes. Les élections présidentielles sont dans 3 semaines, il y a 8 candidats en lice et les supporters d’un des candidats donnent de la voix.

C’était un moment très sympa, avec du spectacle, de la musique et en bonus on a même eu droit à faire une photo avec un garde. Ah, le charme de l’uniforme ...


On rentre ensuite à l’appartement. Le chauffeur me demande 7$, alors que pour le même trajet on a payé 4$ dollars le matin. Je lui dis que c’est cher, et ce que j’ai payé le matin, et je lui donne finalement 6$. Il n’avait pas mis le compteur, j’aurai mieux fait de lui demander le prix de la course avant.
Nous sommes rentrés car aujourd’hui nous avons réservé la piscine à 16h et le Spa à 17h.
Comme déjà mentionné, nous sommes dans une résidence de luxe. Par exemple, ici il y a de la pression dans la douche ! L’eau est chaude, très chaude. Et dans les prestations il y a donc la piscine. Il faut réserver pour y aller. On loue pour 4$, 4 bonnets de bain et on y va. La piscine est grande, je dirai 20m par 6m et surtout elle est très chaude. Céline adore, elle avait peur d’avoir froid, mais pas du tout. Nous avons donc cette grande piscine juste pour nous 4 pendant une heure.
On enchaine à 17h par le Spa. Cette fois, on a pour nous en usage exclusif, un jacuzzi, un sauna et un bain turc (hamman). On alterne entre les 3 activités, mais c’est dans le jacuzzi qu’on va passer le plus de temps.
On ressort détendu mais un peu fatigué de toutes ces activités.

mardi 1 août 2023

Quito - 31/07

 Ce matin Mathilde fait la grasse matinée et se réveille après 8h ! On finit la pâte à crêpes et on part en taxi vers le Teleferico. On va monter à 4000m d’altitude et voir Quito d’en haut. Le chauffeur est plutôt jeune et utilise Google Maps pour se déplacer. Il y a beaucoup de circulation ce matin, et on a du mal à sortir des bouchons de notre quartier. Après une vingtaine de minutes on arrive à l’entrée. Il y a comme une cabine de péage, avec une barrière ouverte, mais personne à l’intérieur. On continue la montée et on arrive au sommet d’une colline avec le bâtiment marquant l’entrée. Un autre taxi arrive en même temps que nous pour le reste le parking est vide.
Je demande au taxi de nous attendre le temps de vérifier que c’est bien ouvert. Eh bien non ! C’est fermé pour 10 jours. On retourne au taxi, et le chauffeur voyant qu’on ne sait pas trop quoi faire ensuite nous conseille El Panecillo. On dit OK. Et c’est reparti pour un tour de voiture.
Nous sommes dans la partie montagneuse de Quito. Des rues très escarpées. La voiture qui vrombit avec son moteur en première. Il fait très beau et le ciel est bien dégagé ce matin. Le taxi monte et monte et monte jusqu’à ce qu’on arrive au Panecillo.

C’est une immense statue sur les hauteurs de Quito. C’est à la fois impressionnant et très beau. Il y a de la délicatesse dans cette vierge de Quito, mais sa taille monumentale fait qu’elle dégage aussi de la puissance. 

Sur la butte, on voit à 360° et tout Quito se découvre devant nous. On monte sur El Panecillo et on profite de la vue.

On reprend ensuite notre taxi et on va au vivarium. Il est à l’intérieur du parc Carolina et donc pas très loin de notre logement. On y est vers 11h00. C’est fermé ! C’est uniquement ouvert du mardi au dimanche. Décidément, l’organisation n’est pas au top aujourd’hui.

On traverse le parc Carolina et on s’arrête à une aire de jeu. Voici notre sherpa en charge de porter tous les bagages :


Sur le chemin nous sommes passés devant le Mall El Jardin (centre commercial). Comme je suis en minorité, on décide collectivement de faire un peu de shopping. Génial…
À l’intérieur, c’est du Mall haut de gamme. Des boutiques de chaines internationales : Benetton, north face, esprit, Adidas, etc…
Les prix sont eux supérieurs à chez nous ! Les tarifs sont délirants, le legging Adidas à 100$, un petit accessoire pour poser des bijoux à 40$. À chaque fois qu’on demande le prix, on passe notre tour !
Finalement, on va acheter un T-shirt North face en promotion à Julie et un jouet à Mathilde.


 
On s’arrête aussi dans une librairie et on achète trois livres en anglais pour Céline, Julie et moi. Ça y est Julie se met à la lecture en anglais.
Il y a aussi un supermarché où les filles font quelques courses tandis que je les attends à l’extérieur sur un banc.
Elles prennent du fromage, du saucisson et bien sûr de quoi refaire des crêpes. Nouveau pot de Nutella, du lait et de la farine. D’ailleurs pour cet ingrédient cela n’a pas été facile. J’ai d’abord Mathilde qui sort du supermarché et qui vient me voir pour me demander comment on dit farine : Harina. Elle repart en courant.
Quand les filles reviennent, j’apprend que cela n’a pas été facile à trouver. Forcément quand on demande de la Arena (du sable !) les gens font des gros yeux et ont du mal à vous indiquer où c’est.
Après 4h de souffrance on prend un taxi pour rentrer à l'appartement, où nous nous nous reposons la fin de la journée.

Quito - 30/07

 Nous avons été tellement déçus par le petit déjeuner de l’hôtel, que bien qu’il soit compris dans le prix de la chambre nous partons déjeuner à l’extérieur. Malheureusement le restaurant où nous avons diner hier soir, n’est toujours pas ouvert. La serveuse nous avait prévenu que le patron était souvent en retard !
On se rabat sur un restaurant mitoyen qui est recommandé par notre guide.
Je prends un bagel avec oeuf, bacon. Céline une grosse salade de fruit avec du granula.
Pas de crêpes mais des pancakes pour les filles. Par contre petite arnaque, alors que j’avais demandé et insisté pour du Nutella, ce n’en est pas d’après mon experte Mathilde. Ça ressemble mais ce n’est pas de l’authentique.
Nous avons ensuite deux heures de bus pour rejoindre la capitale Quito.
On prend ensuite un taxi pour aller à notre appartement. Le chauffeur est curieux et me pose des questions. D’où je viens, quel est mon métier, combien je gagne, combien coûte le taxi en France, est-ce qu’on a du pétrole, du cuivre etc…. De mon côté j’apprends qu’un chauffeur de taxi gagne environ 20$ par jour.
Cette fois j’ai loué un appartement dans le quartier Carolina. C’est un quartier chic de Quito. Ici, grande tour, grosses avenues, boutiques chics. On voit plusieurs boutiques de toilettages pour chiens ! On n'a pas l’impression d’être dans le même pays. Aucun vendeur ambulant.
Notre immeuble ne dénote pas dans ce milieu. C’est une belle tour, avec toutes les commodités. Il y a une piscine, un bowling, un sauna, une salle de jeu, une salle de musculation, une salle de cinéma.

Bien sûr, il y a toujours des mesures de sécurité. Caméra de sécurité partout, et vigile doté d’un gilet pare-balle à l’accueil.
Nous montons au 7ème étage pour découvrir notre appartement.
C’est le grand luxe. Des portes épaisses et insonorisées, une cuisine équipée, un salon moderne avec une immense télé. Deux chambres, de très grands lits, 2 autres immenses télévisions. Deux salles de bains, un dressing, et trois toilettes en tout !
Les filles sont ravies. Elles négocient pour avoir la suite parentale, mais comme le lit est plus grand (c’est un 2mx2m) je ne veux pas changer. On transige. Elles auront la suite parentale durant la journée, mais pas la nuit.
On se pose à l’appartement et vers 15h30 on part se balader dans le quartier.
Des restaurants, des boutiques, de grands immeubles de standing. Par contre c’est plutôt le royaume de la voiture ici. De grandes avenues où il est difficile de traverser. On est dimanche, pas trop de circulation, mais on court dès qu’on doit traverser les 2x3 voies de circulation.

Nous allons au parc Carolina. C’est animé, beaucoup d’équatoriens sont là. Il y a des structures gonflables, un skate parc et un étang au centre.
On loue deux pédalos et c’est parti pour 30 minutes de balade. Je suis épuisé, j’ai hyper mal aux genoux. Ce sont des pédalos pour nains. Ils sont bien adaptés aux dimensions d’un équatoriens mais moi avec mes grandes jambes je suis tout plié et j’ai l’impression qu’on m’a mis dans un jouet pour enfant. Mais la balade est sympa et on s’amuse bien.



On assiste aussi à un petit spectacle de rue, on fait quelques courses et on rentre.
Crêpes party ! Eh oui, on a une cuisine alors que pourrait-on cuisiner d’autre ?

lundi 31 juillet 2023

Otavalo - 29/07

 Lever 6h30 ! Ce matin nous avons décidé d’aller au marché aux bestiaux. On sort à 7h de l’hôtel, et immédiatement un taxi s’arrête. 10 minutes plus tard il nous dépose dans une rue. Ici pas de stand, juste des marchands avec des caisses ou des sacs posés à même le sol.
Il y a beaucoup de vendeurs de volailles. Les poules vivantes sont ligotées et changent de main contre un billet.



 Cette sortie est l’occasion de voir la population des campagnes. Des visages burinés et marqués par le soleil. Quelques femmes en habits traditionnels, haut blanc fleuri, jupe noire et collier doré.


On observe tout cela et on retourne sur nos pas vers 8h15.
Ici très peu de taxis ! On en voit un passer mais il y a déjà quelqu’un. On est à 1.5km d’une route un peu passante et on hésite à y aller à pied. Je demande à une dame s’il y a des taxis ou des bus qui vont passer et vont en direction d’Otavalo. Elle est très gentille et part se renseigner. Elle nous dit d’attendre où on est et peu de temps après un bus passe. Il va à Otavalo !
On monte à bord et on retourne à l’hôtel.
Le petit déjeuner est assez minable, et quand on demande un toast en plus pour les filles qui n’ont rien mangé d’autre on me réclame 50 cents en plus !
Nous allons ensuite au marché de l’artisanat. Par rapport à la veille où seule la place des ponchos était occupée, cette fois le marché commence au pied de notre hôtel. Les rues sont envahies d’étals et de marchands.
Il y a plus de diversités que la veille. Bien sûr les classiques ponchos, couvertures tissées (tout est annoncé fait main, même quand il y a une étiquette made in china). Mais aussi des ceintures, des sacs, des masques, des bonnets, des cahiers.

Au bout de quelques minutes, Mathilde ne se sent pas très bien. Elle a mal à la tête et est toute pâle. On rentre à l’hôtel, elle prend du paracétamol et va se coucher. Julie est plus que contente de se porter volontaire pour regarder des séries et rester avec sa soeur dans la chambre.
Nous leur laissons un téléphone et Céline et moi repartons faire le marché.
On achète un chapeau, un masque de Aya Uma, un carnet et des tapis.


De retour à l’hôtel, Mathilde va mieux et on décide de retourner manger au restaurant italien pour qu’elle prenne des forces.
L’après-midi nous décidons d’aller voir la cascada de Peguche.
Pour une fois, on sort, un taxi passe mais il est occupé. Va-t-on attendre ? Non, Quelques secondes après un bus passe et l’assistant du chauffeur, debout sur le marche-pied crie « cascada peguche ». C’est donc parti pour un tour en bus. C’est le même trajet que pour aller au marché aux bestiaux.
Le seul problème c’est qu’on rate l’arrêt Cascadas. À un moment, l’assistante crie cascadas, personne ne descend et le bus continue. Le temps qu’on réalise, que je sorte mon téléphone pour vérifier sur le GPS où nous sommes le bus a fait 500m. On dit qu’on voulait aller à Cascadas et le bus s’arrête. Bon on est quitte pour marcher un peu plus.
On arrive à l’entrée du site. Il y a pas mal de boutiques qui vendent les inévitables ponchos mais aussi des T-shirt, de la nourriture et du produit anti-moustique.
On comprend quelques mètres plus loin. On entre dans une zone boisée, et c’est farci de moustiques. Je fais demi-tour et part acheter un petit flacon d’anti-moustique.
On fait une petite promenade dans un parc. On passe par un pont suspendu, on marche un peu et on arrive à la Cascade. On rentre ensuite vers 18h. On mange au restautant la nona au pied de l'hôtel, c'est simple et très bon et pour patienter la serveuse nous propose différents jeux. On choisira le UNO!





dimanche 30 juillet 2023

Otavalo - 28/07

 On se lève vers 6h. Toasts grillés au Nutella pour les filles, au jambon et au fromage pour les adultes.
À 6h45 on part direction l’aéroport.
Il y a déjà beaucoup de circulation. Un trafic dense et très stressant. Ça déboule de tous les côtés. Il y a trois voies, mais bien tassé ça passe à quatre voitures de front.  On a ceux qui sont pressés, et qui slaloment entre les voies. Ceux qui roulent doucement mais qui restent à gauche. Et puis il y a les bus. Ils klaxonnent, ils dégagent une énorme fumée noire, ils doublent, et traversent les voies pour prendre des passagers. Et au milieu de cette circulation hyper dense on voit des piétons qui tentent la traversée. Les voitures sont sans pitié, personne ne ralentit ou ne s’arrête.
9h10 décollage.
9h45 atterrissage à Quito
À titre de comparaison le trajet en bus est annoncé comme durant 8h (et on a toujours eu au moins 1h de retard sur ce type de trajet). On ne regrette pas notre choix d’avoir pris l’avion.


On récupère nos bagages très rapidement et nous prenons un taxi qui nous amène au terminal de bus Carcelen. Les trois filles dorment à l’arrière, mais comme le trajet est assez court, elles ne récupèrent pas beaucoup.

S’en suivent 2h de bus jusqu’à Otavalo. Nous sommes un peu surpris par l’arrivée, car le bus ne s’arrête pas au terminal de bus mais au bord d’une route. On entend un homme crier « Otavalo, otavalo » on ramasse en vitesse nos affaires et on sort.
Comme d’habitude on attend moins de 10 secondes pour voir un taxi s’arrêter.

Otavalo abrite le plus grand marché d’équateur, et il a lieu le samedi. Notre hôtel n’est pas franchement terrible, mais a l’avantage d’être extrêmement bien situé, tout proche de la Plaza de Los ponchos - centre du marché.
Julie a repéré un restaurant italien tout proche pendant le trajet en taxi, et nous déjeunons là-bas. Les filles se régalent et dévorent chacune un énorme plat de spaghetti bolognaises.
L’après-midi on fait un tour sur la place du marché. Il y a des vendeurs tous les jours, et en cette veille de jour de marché, il n’y a pas grand monde et on fait nos premières emplettes.
On trouve des ponchos, des écharpes, des couvertures, des bracelets, des colliers, des tableaux. Il y a beaucoup de stands, mais on s’aperçoit assez vite qu’il y a beaucoup de produits identiques.


Nous sommes retournés en altitude à 2500 m et il recommence à faire frais le soir. Ici ils vendent donc beaucoup de ponchos, gilets, pulls, gants et écharpes.

Le soir on mange mexicain : burritos, nachos et guacamole. Je me régale. Julie tente le sauce piquante : ça déménage, elle devient toute rouge et a du mal à calmer le feu dans sa gorge. Elle aime bien quand c’est piquant mais là c’était trop fort !