On se lève vers 6h. Toasts grillés au Nutella pour les filles, au jambon et au fromage pour les adultes.
À 6h45 on part direction l’aéroport.
Il y a déjà beaucoup de circulation. Un trafic dense et très stressant. Ça déboule de tous les côtés. Il y a trois voies, mais bien tassé ça passe à quatre voitures de front. On a ceux qui sont pressés, et qui slaloment entre les voies. Ceux qui roulent doucement mais qui restent à gauche. Et puis il y a les bus. Ils klaxonnent, ils dégagent une énorme fumée noire, ils doublent, et traversent les voies pour prendre des passagers. Et au milieu de cette circulation hyper dense on voit des piétons qui tentent la traversée. Les voitures sont sans pitié, personne ne ralentit ou ne s’arrête.
9h10 décollage.
9h45 atterrissage à Quito
À titre de comparaison le trajet en bus est annoncé comme durant 8h (et on a toujours eu au moins 1h de retard sur ce type de trajet). On ne regrette pas notre choix d’avoir pris l’avion.
On récupère nos bagages très rapidement et nous prenons un taxi qui nous amène au terminal de bus Carcelen. Les trois filles dorment à l’arrière, mais comme le trajet est assez court, elles ne récupèrent pas beaucoup.
S’en suivent 2h de bus jusqu’à Otavalo. Nous sommes un peu surpris par l’arrivée, car le bus ne s’arrête pas au terminal de bus mais au bord d’une route. On entend un homme crier « Otavalo, otavalo » on ramasse en vitesse nos affaires et on sort.
Comme d’habitude on attend moins de 10 secondes pour voir un taxi s’arrêter.
Otavalo abrite le plus grand marché d’équateur, et il a lieu le samedi. Notre hôtel n’est pas franchement terrible, mais a l’avantage d’être extrêmement bien situé, tout proche de la Plaza de Los ponchos - centre du marché.
Julie a repéré un restaurant italien tout proche pendant le trajet en taxi, et nous déjeunons là-bas. Les filles se régalent et dévorent chacune un énorme plat de spaghetti bolognaises.
L’après-midi on fait un tour sur la place du marché. Il y a des vendeurs tous les jours, et en cette veille de jour de marché, il n’y a pas grand monde et on fait nos premières emplettes.
On trouve des ponchos, des écharpes, des couvertures, des bracelets, des colliers, des tableaux. Il y a beaucoup de stands, mais on s’aperçoit assez vite qu’il y a beaucoup de produits identiques.
Nous sommes retournés en altitude à 2500 m et il recommence à faire frais le soir. Ici ils vendent donc beaucoup de ponchos, gilets, pulls, gants et écharpes.
Le soir on mange mexicain : burritos, nachos et guacamole. Je me régale. Julie tente le sauce piquante : ça déménage, elle devient toute rouge et a du mal à calmer le feu dans sa gorge. Elle aime bien quand c’est piquant mais là c’était trop fort !
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