lundi 31 juillet 2023

Otavalo - 29/07

 Lever 6h30 ! Ce matin nous avons décidé d’aller au marché aux bestiaux. On sort à 7h de l’hôtel, et immédiatement un taxi s’arrête. 10 minutes plus tard il nous dépose dans une rue. Ici pas de stand, juste des marchands avec des caisses ou des sacs posés à même le sol.
Il y a beaucoup de vendeurs de volailles. Les poules vivantes sont ligotées et changent de main contre un billet.



 Cette sortie est l’occasion de voir la population des campagnes. Des visages burinés et marqués par le soleil. Quelques femmes en habits traditionnels, haut blanc fleuri, jupe noire et collier doré.


On observe tout cela et on retourne sur nos pas vers 8h15.
Ici très peu de taxis ! On en voit un passer mais il y a déjà quelqu’un. On est à 1.5km d’une route un peu passante et on hésite à y aller à pied. Je demande à une dame s’il y a des taxis ou des bus qui vont passer et vont en direction d’Otavalo. Elle est très gentille et part se renseigner. Elle nous dit d’attendre où on est et peu de temps après un bus passe. Il va à Otavalo !
On monte à bord et on retourne à l’hôtel.
Le petit déjeuner est assez minable, et quand on demande un toast en plus pour les filles qui n’ont rien mangé d’autre on me réclame 50 cents en plus !
Nous allons ensuite au marché de l’artisanat. Par rapport à la veille où seule la place des ponchos était occupée, cette fois le marché commence au pied de notre hôtel. Les rues sont envahies d’étals et de marchands.
Il y a plus de diversités que la veille. Bien sûr les classiques ponchos, couvertures tissées (tout est annoncé fait main, même quand il y a une étiquette made in china). Mais aussi des ceintures, des sacs, des masques, des bonnets, des cahiers.

Au bout de quelques minutes, Mathilde ne se sent pas très bien. Elle a mal à la tête et est toute pâle. On rentre à l’hôtel, elle prend du paracétamol et va se coucher. Julie est plus que contente de se porter volontaire pour regarder des séries et rester avec sa soeur dans la chambre.
Nous leur laissons un téléphone et Céline et moi repartons faire le marché.
On achète un chapeau, un masque de Aya Uma, un carnet et des tapis.


De retour à l’hôtel, Mathilde va mieux et on décide de retourner manger au restaurant italien pour qu’elle prenne des forces.
L’après-midi nous décidons d’aller voir la cascada de Peguche.
Pour une fois, on sort, un taxi passe mais il est occupé. Va-t-on attendre ? Non, Quelques secondes après un bus passe et l’assistant du chauffeur, debout sur le marche-pied crie « cascada peguche ». C’est donc parti pour un tour en bus. C’est le même trajet que pour aller au marché aux bestiaux.
Le seul problème c’est qu’on rate l’arrêt Cascadas. À un moment, l’assistante crie cascadas, personne ne descend et le bus continue. Le temps qu’on réalise, que je sorte mon téléphone pour vérifier sur le GPS où nous sommes le bus a fait 500m. On dit qu’on voulait aller à Cascadas et le bus s’arrête. Bon on est quitte pour marcher un peu plus.
On arrive à l’entrée du site. Il y a pas mal de boutiques qui vendent les inévitables ponchos mais aussi des T-shirt, de la nourriture et du produit anti-moustique.
On comprend quelques mètres plus loin. On entre dans une zone boisée, et c’est farci de moustiques. Je fais demi-tour et part acheter un petit flacon d’anti-moustique.
On fait une petite promenade dans un parc. On passe par un pont suspendu, on marche un peu et on arrive à la Cascade. On rentre ensuite vers 18h. On mange au restautant la nona au pied de l'hôtel, c'est simple et très bon et pour patienter la serveuse nous propose différents jeux. On choisira le UNO!





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