lundi 24 juillet 2023

Guayaquil - 22/07

 Nous nous levons à 7h, et prenons un taxi jusqu’à la gare routière. On trouve la compagnie de bus pour Guayaquil, on achète 4 billets. Le guichetier m’indique où est le quai de départ. Je demande à quelle heure est le départ. Il me dit dans 2 minutes ! On court, heureusement c’est juste à côté. On montre nos billets, mais il faut aussi mettre une pièce dans une machine pour obtenir un ticket avec un code barre et accéder au quai. C’est le stress, on se dépêche et on arrive à monter à temps.


 On va mettre 3h30 à atteindre Guayaquil. Le trajet est sinueux, une route de montagne avec beaucoup de lacets, et comme d’habitude Céline ne se sent pas très bien. Elle garde une poche près d’elle mais résiste bien. On sort des montagnes et on rejoint la cote et les routes plates et rectilignes du bord de mer.
À 12h30 nous arrivons à la gare routière de Guayaquil où mon oncle Miguel nous attend.
Il fait chaud. Très chaud, et moite. L’atmosphère est saturée en humidité. C’est lourd. Fini la fraicheur des montagnes.

C’est une ville de bord de mer, avec des bras de rivières qui s’enfoncent profondément dans la ville.

Miguel nous amène en voiture jusqu’à chez lui où nous attend Fanny et leur chienne Luna.
Ils vivent dans une sorte de village sécurisé. C’est un complexe de maisons individuelles, à l’intérieur d’une enceinte sécurisée par de hauts murs, des barbelés et des gardes. On ne plaisante pas avec la sécurité ici. Guayaquil a très mauvaise réputation. C’est une plaque tournante de la drogue, les cartels mexicains, colombiens et albanais occupent la ville et il y a beaucoup de vols.
Du coup, il y a beaucoup de complexes sécurisés où les gens se retrouvent. À l’intérieur, il y a une vrai vie de quartier, des voisins qui se connaissent, des activités communes comme des cours de Zumba ou des tournois de foot.
On dépose nos affaires et on repart direction un grand centre commercial.

On trouve une boutique qui nous a fait un petit peu écho...

On fait quelques courses pour nos prochains repas et on mange là-bas. Le concept est le suivant il y a une trentaine de stand de restaurant au dernier étage. Ils sont tous réunis dans un grand hall circulaire (un patio), on fait la queue dans le restaurant de notre choix et on mange sur les tables au centre du patio.

Céline et moi choisissons ce que nous pensons être de la cuisine équatorienne mais qui avait plutôt des saveurs asiatique, et les autres prennent du KFC (comme d’habitude aucune prise de risque chez nos enfants !)
L’après-midi on retourne à la résidence où Mathilde, Julie et moi nous testons la piscine ! L’eau est chaude mais rafraichissante.
Nous avons de la chance, c’est la fête du quartier. Il y a des stands avec des gens qui vendent de la nourriture, une sono avec de la musique, des tournois de foot et de basketball sont organisés.
À la nuit tombée, on fait le tour de la résidence dans un petit train. Il est tout illuminé et la musique nous accompagne tandis que nous traversons le complexe.




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