Nous sommes tous réveillés vers 6h30 par la lumière du jour. On prend notre petit déjeuner, on récupère 4 paniers déjeuner et on part vers 8h30.
C’est un faux départ car on part dans la mauvaise direction, mais on s’en rend compte très vite et c’est reparti pour une grande descente, suivi d’une belle montée. Ce petit détour nous aura permis de voir les enfants en train de chanter en grande ronde dans une sorte de centre aéré.
De nouveau Céline est à la traîne et peine beaucoup. On décide de se ré-organiser et de profiter que Julie est en forme. C’est elle qui récupère le sac de Céline, Céline prend celui de Mathilde (le plus léger) et je prend le mien et celui de Julie.
On trouve aussi 2 bâtons, un pour Mathilde et un pour Céline.
Cette fois c’est Mathilde qui va en tête, on lui laisse prendre un peu d’avance et surtout c’est elle qui gère ses pauses. Et ça fonctionne. Le fait d’être en tête la motive et même dans les grosses montées elle monte très bien. Quand on la rattrape, elle s’est déjà reposée et elle repart d’un bon pas. Ça fait plaisir de la voir galoper et beaucoup moins souffrir que la veille.
Le stress du jour sera pour Julie. Nous devons traverser la rivière sur un pont suspendu. Des câbles en aciers rejoignent les deux berges, en-dessous de nous la rivière et de gros rochers. Le problème ce sont les planches. Des planches de bois grises, fendues par endroit, pas toujours très stable.
Mathilde et moi traversons les premiers. Elle devant et moi qui lui tient la main et qui essaie de me tenir aux câbles quand il sont à ma hauteur. Le pont n’est pas stable, ça bouge et on essaie de marcher au maximum au centre des planches. Mathilde est détendue et n’a aucun problème pour franchir la vingtaine de mètres au-dessus du vide. Je suis plus tendu qu’elle.
Puis c’est au tour de Julie accompagnée de Céline. Julie est stressée, elle pleure mais avance sans s’arrêter et franchi l’obstacle.
Pour la grosse montée du jour, on dépose un couple d’hollandais, et on la fait au même rythme que 4 jeunes américains ! On avance régulièrement sans beaucoup de pauses. Le sentier est à pic, on serpente sur une bande étroite qui fait tout juste la largeur d’une personne avec le vide sur notre gauche et une falaise à droite.
On arrive à 15h à notre hôtel. Bien que plus longue et plus difficile cela s’est beaucoup mieux passé que la veille.
En arrivant on voit qu’il y a un sauna, et on réserve pour 16h (3$ par personne).
On retrouve à l’hôtel les trois canadiennes de la veille, pour qui la journée a été difficile.
On a à nouveau une immense chambre avec deux lits doubles et une salle de bain.
Céline est la première à la douche, puis vient Julie qui doit se rincer à l’eau froide ! Céline a pris toute l’eau chaude !
À 16h c’est sauna et bain turque (hammam). Chaleur sèche d’un côté, et chaleur saturée en humidité de l’autre.
Dans le hammam, les vapeurs d’eau nous suffoquent. Ils ont en plus mis des plantes odorantes. Ça prend à la gorge, on a du mal à respirer, c’est assez stressant. Mathilde ne tient pas et sort tout de suite. On va juste faire du sauna tous les deux, tandis que Julie et Céline enchainent les deux.
Après une pause dessin-animé et YouTube à la chambre, on part au diner à 19h.
Comme pour l’autre hôtel, c’est une ambiance de refuge de montagne. On mange sur de longues tables et tout le monde partage le menu unique.
On discute avec des hollandais, qui n’ont pas vraiment apprécié leur journée. Je fais office de traducteur entre eux et l’hôte qui ne parle pas anglais. Ils lui disent qu’ils abandonnent et qu’il feront la dernière étape en taxi.
Bilan pour nous, une bonne journée de marche. Bravo à Mathilde pour avoir gardé un bon rythme de marche, et félicitations à Julie qui a porté le sac de sa mère pour la soulager et qui malgré ce poids supplémentaire allait plus vite qu’elle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire