vendredi 14 juillet 2023

Quito - 10 juillet 2023

Toute la famille s’est endormie rapidement après notre journée marathon de transport. Mais le décalage horaire fait son effet, et on se réveille à tour de rôle durant la nuit. On finit par tous se lever à 6h.
Le petit déjeuner est copieux avec omelette, fruits frais, jus de goyave.
On laisse nos bagages à l’hôtel et on part vers 9h explorer Quito.
La ville est très escarpée, ça monte et ça descend en permanance mais cela donne un charme à la ville.
On quitte le quartier de notre hôtel et on arrive à une première église que l’on visite.


Puis on part rejoindre à la Plaza Grande (je vous laisse chercher dans un dictionnaire ce que cela peut bien signifier). C’est la que se trouve le palais du président et la cathédrale.
La place est parsemée de bancs et les gens s’y retrouvent et discutent ou jouent aux cartes. Notre traversée de la ville est aussi l’occasion de découvrir les « petits métiers », beaucoup de vendeurs ambulants avec juste un sac à dos vendant qui un paquet de biscuits, qui un paquet de cigarettes, qui des cotons tiges. Il y a aussi des cireurs de chaussures.
On s’arrête déjeuner dans une très belle placette en intérieur. Pour nous quatre on ne prend que 3 plats mais malgré cela on n’arrive pas à terminer. Un énorme plat de viande grillée, un hamburger pour Mathilde et des pâtes bolognaises pour Julie.



Nous n’avons pas vraiment pris de risque en testant des plats locaux.
Puis nous visitons le couvent et le musée des franciscains. Beaucoup de vieilles peintures, des statues un peu kitchs, mais en haut de la tour c’est surtout le spectacle panoramique sur la ville qui est exceptionnel.





Qui dit fille dit shopping ! Le prétexte du jour est la météo.
On a prévu plutôt des affaires pour le beau temps, et il est vrai qu’ici dès que le soleil est couvert la température chute. On achète un pantalon à Julie. On a rien trouvé pour Mathilde du fait que sa taille ne correspond pas à celles des enfants équatoriens.
Puis on continue à monter et à descendre les rues.
Vers 16h on retourne s’assoir sur un banc de la Plaza Grande. Nous sommes crevés on ferait bien une sieste, mais la journée va être longue. Nous avons rendez-vous ce soir à 22h pour prendre un bus de nuit.
On se motive pour aller à un parc. Grosse descente et ensuite énorme montée. Alors qu’on y est presque un monsieur me dit que c’est fermé ! Il est 17h et on n’en peut plus.


Comme nous ne sommes pas très loin du lieu de rendez-vous on décide d’y aller pour repérer l’endroit. On galère à trouver le plan sur le téléphone est très approximatif et il avait mis l’hôtel à un pâté de maison de la réalité.
On se pose dans un café, et on reste jouer à Uno et à Punto en sirotant des jus de fruits.
Repas dans une pizzeria juste en face, c’est bon, c’est copieux, mais on veut juste dormir ! Mathilde pique du nez, heureusement il y a quelques jeux à disposition et on joue à puissance 4, aux échecs, aux dominos en attendant nos plats.
Il 20h30 on finit notre repas et on retourne à notre hôtel récupérer les 2 sacs que nous avions laissés. On se change et on arrive au point de rendez-vous, l’hôtel guayunqua à 21h.
Il y a un salon à disposition et on en profite pour jouer au Uno en attendant l’heure du départ.
À 21h45 on nous annonce qu’il y a du retard, nouvel horaire 23h30 ou minuit ! On éteint la lumière on allonge les filles dans le canapé et hop c’est parti pour une petite sieste avant le départ. Le responsable de l’auberge de jeunesse passera nous donner des couvertures que nous accepterons avec grand plaisir.
Finalement notre bus partira de Quito à 23h45. C’est un mini-bus d’une trentaine de places. Les sièges sont larges, inclinables et très confortables. On s’installe avec tout notre équipement : cache-yeux, oreilles gonflables et boules quies.
On met tous du temps à trouver le sommeil. Il y a les discussions des autres passagers, la musique du chauffeur, les flashs des phares des véhicules qu’on croisent, le vrombissement du moteur, les cahots de la route.
On finit quand même par dormir.
3h30 Réveillé par le chauffeur. C’est la pause pipi. Nous sommes arrêtés à une station service, il pleut mais il fait lourd. Personnellement je dormais bien à ce moment là.
On repart 20 minutes plus tard et on attaque la partie compliquée du trajet. J’ai l’impression qu’on est dans l’émission sur les trajets incroyables à flanc de montagne, sauf qu’on est dans le bus, qu’il fait nuit et qu’avec les rideaux tirés on ne voit rien. Céline sera réveillée par un dépassement un peu rapide du chauffeur qui fera osciller le bus.
On ne voit rien mais les autres sens suffisent à nous faire imaginer le parcours. Les changements de rapport et le moteur qui hurle pour monter les côtes raides. Les. Secousses quand on roule sur des trous. Le ballant quand on vire en montagne. Les coups de Klaxon pour se frayer un chemin et doubler les véhicules moins rapides.
Bref, je ne suis pas très serein sur cette suite du parcours et je somnole une paire d’heure jusqu’à qu’on retrouve une route plus tranquille et que je trouve enfin le sommeil.




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