vendredi 14 juillet 2023

Amazonie - Cuyabeno - 11/07/2023

 Notre trajet en bus se poursuit jusqu’à Lago Agrio où nous arrivons à 9h. On prend notre petit-déjeuner dans un hôtel et on repart à 9h30 dans un van.
Sur les 19 passagers du premier bus, nous sommes maintenant 8 à rejoindre le Bamboo Lodge.
On s’enfonce dans la réserve naturelle de Cuyabeno. La route est chaotique et cette fois c’est Céline qui ne sent pas bien et qui demande une poche. Comme nous sommes prévoyants nous en avons 4 de chez Iberia dans nos sacs.
Heureusement, même si elle ne se sent pas très bien, cela va tenir ! Après deux nouvelles heures de secousse on arrive à un embarcadère. La suite du trajet se fera en pirogue.

 
Nous louvoyons le long de la rivière Cuyabeno et c’est l’occasion de découvrir la faune et la flore de la forêt. On voit différentes espèces de singes, singe écureuil, singe laineux et d’autres dont j’ai oublié le nom.
On découvre aussi beaucoup de papillons dont une espèce bleue géante.
 
 
 
Après cette très belle découverte de la forêt, on arrive à notre Lodge. C’est classe voire même luxueux vu notre emplacement au milieu de la forêt et si loin de la civilisation.
Eau courante, électricité dans la chambre, des moustiquaires à toutes les fenêtres et des moustiquaires au-dessus de chacun des lits.
C’est très beau.
L’équipe du Lodge nous accueille. En plus de notre guide Ronald qui nous a accueilli au départ de notre balade en pirogue, il y a 2 cuisiniers, 2 personnes pour l’entretien, les pilotes des pirogues et le responsable.

On déjeune. C’est très bon et très esthétique. Étonnant de trouver cette qualité ici.
On a droit à un petit break avant d’aller faire un tour un pirogue dans le lago grande à la recherche des dauphins roses.
En fait, les dauphins sont pour la plupart gris, mais cette couleur rose n’est pas une légende. Certains mâles adultes prennent parfois une coloration rose.
Pas de moteur cette fois, nous sommes mis à contribution et on pagaie dans la mangrove jusqu’au lac.
Le bateau glisse dans l’eau, c’est calme. Les arbres sont submergés ici durant 9 mois de l’année, et le lac se vide lors de la saison sèche. C’est alors que la floraison se fait et que les graines des arbres sont dispersées pour qu’ils se reproduisent.
On navigue dans le fleuve jusqu’à arriver au lac. On aperçoit plus qu’on ne voit les dauphins. Ils font surface durant quelques secondes, on aperçoit alors leur dos gris et ils s’enfoncent à nouveau.
On pagaie jusqu’au centre du lac et là c’est l’heure de la baignade.
Julie pose quelques questions au guide avant de se lancer à l’eau. Est-ce qu’il y a des piranhas ? Est-ce qu’il y a des serpents ? Est-ce qu’il y a des caïmans ?
Les piranhas et les serpents car Ronald nous avait expliqué que les dauphins les mangeaient, et en toute logique il pouvait y en avoir. Quand aux Caïmans, le guide nous a expliqué qu’il restait sur la rive, donc normalement …
Julie et moi plongeons. L’eau est chaude et c’est agréable.

On retourne au lodge, faire une courte pause, on se change : bottes, manches longues, pattes longues et anti-insecte. On part de nuit à la recherche des insectes de la forêt muni de nos lampes torches.
Dès le début de notre périple, à cinquante mètres de notre loge on fait notre première découverte : une araignée-scorpion. Elle est immense, et elle est en train de manger une autre araignée.
Julie est en stress. Elle se met à pleurer. Elle panique.
Elle préfère ne pas faire cette activité et rentrer à notre chambre.
Notre groupe continue et on découvre de nombreuses espèces d’araignées, des scorpions, des serpents, des sauterelles. Il y en a de toutes les tailles et ce ne sont pas forcément les plus grandes qui sont les plus dangereuses. Le guide nous explique les caractéristiques des différentes espèces et certaines des araignées que nous croisons sont à éviter !
Après une bonne heure où Mathilde a été très à son aise on rentre au Lodge. Julie a fait le tour de la chambre pour voir si aucune araignée ne s’était infiltrée et nous attendait.
Repas du soir et repos ! Il est 22h et on devrait enfin avoir une vrai nuit de sommeil.




2 commentaires:

Frédérique a dit…

Julie, je suis comme toi, je serai même restée sous la moustiquaire non stop!!!

JNo a dit…

quand à moi, je n'aurais même pas quitté Quito...