Il y a un élément important dont j’ai oublié de parler ici à Guayaquil, chez Miguel et Fanny. Il s’agit de Luna, leur chienne de race husky. Elle a un an et adore les gratouilles. Et pour cela, il y a Mathilde. Elle ne la lâche pas, elle la gratte, la caresse, lui lance son os en plastique dans la maison. Les deux sont ravies de s’être trouvées.
Ce matin nous promenons la chienne et faisons le tour du quartier. Derrière leur résidence, après une grille, des fils électriques et des barbelés on a un bras de rivière. C’est troublant. D’un côté, c’est calme, c’est beau, c’est la nature, de l’autre tous ces rappels à l’insécurité et aux mesures de protections qui sont prises en permanence.
La fête de quartier dure 3 jours jusqu’à lundi qui est férié ici. Fanny participe à une démonstration de Zumba.
L’après-midi nous allons au centre de Guayaquil. Sur la place en face de la cathédrale, il y a plus d’une dizaine d’iguanes et une colonie de tortues qui ont pris possession du petit parc. Côté iguane, ce sont de beaux spécimens qui soient se prélassent sur les pelouses, soient grimpent aux arbres, soient se promène dans les allées au milieu des humains.
Puis nous visitons la cathédrale, qui est en cours de nettoyage par un régiment militaire au complet.
On passe ensuite devant l’impressionnante mairie avant de remonter le malecon. C’est la grande promenade du bord de mer. C’est immense et en ce dimanche c’est noir de monde, et rempli d’animations. Des mimes, des spectacles de danse, des clowns, des chanteurs. Des dizaines de vendeurs ambulants, qui proposent des boissons, des barbes à papas, des pommes d’amour etc..
On remonte le flot humain durant presque une heure jusqu’à arriver au niveau de la grande roue et de la foire. Les filles ont repéré à des centaines de mètres de distance une grande attraction et veulent la faire. Il s’agit d’une grande tour à sensations, où on monte et on descend en chute libre.
Une fois arrivés à la fête foraine, on vérifie que Mathilde a bien la taille minimum requise (1,30m c’est bon) et elles montent dans l’attraction. C’est parti pour quelques minutes d’adrénaline : ça monte et ça chute, ça remonte, ça tourne un peu et de nouveau de la chute libre.
Quelques cris plus tard, elles sont en bas, excitées et très contentes.
Mais cela ne leur suffit pas, elles enchainent par un manège appelé 360°. Il faut imaginer, un manège qui donne les sensations d’une essoreuse. Ça tourne dans tous les sens. Ça monte, ça vrille, elles ont la tête en bas. C’est un hurlement continu, ponctué uniquement par des prises de respirations pour éviter l’asphyxie.
Mathilde semble sur le point de craquer.
Le manège s’arrête. Elles descendent. Le teint pâle, les yeux enfoncés. Elles l’ont fait - They made it ;-) Celui-là était bien plus terrible que le précédent.
Elles enchainent par un troisième manège plus calme.
Le soir nous mangeons du maïs grillé saupoudré de fromages avec des brochettes de viandes, le tout préparé par les habitants du quartier pour la fête de la ville.
1 commentaire:
Bravo les filles.
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