vendredi 21 juillet 2023

Route vers Cuenca - 19/07

Réveil naturel à 7h30. On passe la matinée tranquille à l’hôtel, petit-déjeuner, Céline refait tous nos sacs, écrans pour les filles et on se pose à attendre le départ prévu à 12h10. On achète un beignet des chocolats et des enpanadas au poulets (chaussons aux poulets) pour le trajet.
11h30 on prend un taxi pour nous amener au départ du bus. Ce n’est pas un à la gare routière, le bus s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence de la Panamerica. Quand nous avons acheté nos billets, le vendeur m’a montré sur son téléphone dans google maps où le bus allait s’arrêter.
On explique cela au chauffeur du taxi et à 11h50 on arrive à l’endroit indiqué. Juste à ce moment on voit un bus de la compagnie Santa partir. C’est peut-être le notre qui est passé en avance ! On stresse. Céline demande au chauffeur si on peut le suivre pour voir si c’est le notre. Mais le chauffeur nous dit que si ce n’est pas le notre on ne pourra pas revenir à temps. On est sur l’équivalent d’une autoroute et on ne peut pas faire demi-tour.
Le chauffeur s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence et va demander si c’était le bus pour Cuenca qui venait de passer.
Ouf ! Il allait à Guayaquil et le notre n’est pas encore passé.
On s’arrête donc au bord de l’autoroute. Il y a d’autres personnes ici qui attendent le bus sous un espèce d’abri improvisé avec une bâche.

Les bus défilent. Un rabatteur descend de chaque bus, annonce la destination « Ambato », «  Riobamba »…
Finalement notre bus passera à 12h30. Je mets nos deux gros sacs en soute, et je suis rassuré car le rabatteur qui gère les bagages, colle une étiquette numérotée et me donne le reçu correspondant.
À l’intérieur c’est un bus standard, avec sièges confortables et inclinables. Il y avait plusieurs premières classes qui circulaient (bus ejecutivo) et ce sont ceux-là qui nous ont été recommandés, mais les horaires ne nous convenaient pas. Arriver à Cuenca vers 5h du matin, ce n’est pas vraiment intéressant pour nous.
Le trajet est tranquille, le bus n’est pas du tout rempli. Comme d’habitude Céline doit prendre sur elle car elle ne se sent pas très bien. A la moitié  du trajet, nous sommes à l’arrêt pendant 20 minutes. Il y a en effet eu un effondrement de terrain qui a fait une centaine de morts quelques semaines plus tôt et une nouvelle route a été créée mais en circulation alternée. Le passage sur cette route de fortune sera assez cahotique. Ce trajet sera l’occasion de discuter avec un fermier équatorien et son fils. Fait étonnant, le premier a travailler à Marseille pendant 10 ans.

Régulièrement des marchands ambulants montent dans le bus, font la réclame de leur produits (chips, bonbons, plats cuisinés et même câbles pour téléphones) puis descendent quelques instants plus tard.
Le bus arrive à 21h à Cuenca (1h de retard, mais cela n’a pas l’air de les choquer spécialement). On prend un taxi et on arrive vers 21h30 à l’appartement que j’ai loué pour 3 nuits.
C’est un grand studio tout neuf. Par contre il fait froid et il n’y a pas beaucoup de couvertures. Mathilde est épuisée et ne veut pas sortir pour aller diner. Céline et elle se couchent directement tandis que je pars manger avec Julie.
On finit par trouver un petit restaurant qui fait des burgers. Je prends un cheeseburger et Julie un hot-dog.
Quand on retourne à l’appartement, les filles dorment. Comme Julie a froid elle enfile deux t-shirts et son pantalon de jogging. En plus de sa couverture, je lui pose aussi ma veste par dessus.
Une journée plus tranquille en terme d’activités, mais pas vraiment reposante !

1 commentaire:

Frédérique a dit…


Félicitation à toute la famille pour la randonnée, vous n'avez rien lâché, vous pouvez être fiers de vous!!
Par contre, les routes n'ont vraiment pas l'air au top.. bon courage à vous, je compatis soeurette ;-)